ransomware
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OTTAWA -Le centre fédéral de cybersécurité affirme que les criminels qui détiennent des données contre rançon devraient utiliser de nouvelles techniques – telles que menacer les partenaires ou les clients d’une cible – pour augmenter leurs chances de recevoir un paiement.

Dans ses prévisions de menaces pour 2023-2024, le Centre canadien pour la cybersécurité affirme que la cybercriminalité demeure l’activité en ligne la plus susceptible d’affecter les Canadiens et leurs organisations.

Le rapport indique que les attaques de rançongiciels, dans lesquelles les fichiers numériques sont pris en otage ou cryptés jusqu’à ce que des frais soient payés, sont presque certainement la forme de cybercriminalité la plus perturbatrice à laquelle sont confrontés les Canadiens.

Selon le centre, en menaçant les partenaires commerciaux ou les clients d’une victime, les cybercriminels prévoient très probablement que ces organisations augmenteront la pression sur la victime pour qu’elle paie la rançon.

Le centre note qu’un groupe de cybercriminels, qui a ciblé des victimes au Canada, est connu pour mener des attaques par déni de service pendant les négociations de paiement, ce qui augmente la pression.

Le rapport indique également que les programmes parrainés par les États de la Chine, de la Russie, de l’Iran et de la Corée du Nord constituent les plus grandes cybermenaces stratégiques pour le Canada, y compris les efforts contre les populations de la diaspora et les militants au Canada.